Jack Vance : intégrale des nouvelles - 2
Alain Sprauel est, en France, le spécialiste incontesté des bibliographies de science-fiction et d’imaginaire ; c’est logiquement le plus sollicité par les éditeurs.
Depuis une vingtaine d’années, il a publié près de 150 bibliographies pour Denoël, le Bélial’, J’ai Lu ainsi que pour de nombreuses revues dont Bifrost. Il publie à destination des passionnés le fanzine semestriel Biblio-SF dont chaque numéro comporte une demi-douzaine de bibliographies illustrées en couleurs.
Il est aussi le spécialiste d’auteurs comme Stephen King, Dean Koontz, Serge Brussolo, Pierre Pelot ou Claude Seignolle dont il possède l’intégralité de toutes les éditions de l’ensemble de leurs œuvres !
Enfin, en complément de son activité bibliographique, Alain Sprauel constitue un patrimoine littéraire des œuvres fantastiques en langue française. À l’heure actuelle, il possède près de 10.000 livres !
Alain Sprauel met depuis longtemps ses connaissances au service du public. Il était logique qu’il soit invité aux Imaginales pour parler de sa passion. Pour aller plus loin :
http://www.noosfere.com/icarus/livres/auteur.asp?numauteur=-49153&Niveau=revues http://www.noosfere.com/icarus/livres/auteur.asp?numauteur=-49153 http://lemondedemateo.over-blog.com/article-bibliosf-l-interview-d-alain-sprauel-91867820.html http://www.jack-london.fr/
Disponible À paraître Bientôt épuisé En réimpression Épuisé
Jack Vance : intégrale des nouvelles - 2
« Le Guin écrit avec une intelligence piquante. Ses personnage se révèlent aussi complexes que hantés, et la grâce puissante de son style est remarquable. » The Times
Un double retour dans les îles enchanteresses de l’archipel de Terremer, où connaître le nom véritable de chaque chose octroie un pouvoir crucial… Des voyages temporels dans une chambre de bonne du IVe arrondissement de Paris… Un premier contact avec une intelligence extraterrestre fondamentalement autre… Dans une contrée rongée par l’obscurantisme, un astronome trouve la vérité dans les ténèbres d’une mine… Dix clones identiques vivent en symbiose: quand neuf d’entre eux meurent brutalement, que se passe-t-il pour le survivant? Une ville radieuse dont le bonheur éclatant dépend du malheur d’un seul.
Science-fiction, fantasy, fantastique: les dix-sept nouvelles ici réunies — dont un prix Hugo et un Nebula —, toutes introduites par l’auteure, sont autant de facettes de l’exceptionnel diamant que constitue l’œuvre d’Ursula K. Le Guin, écrivaine essentielle de la littérature nord-américaine, souvent pressentie pour le prix Nobel, saluée par le National Book Award en 2014 pour l’ensemble de sa carrière, et décédée le 22 janvier 2018 à l’âge de 88 ans.
« Les joyaux de ce recueil magnifique ont le même pouvoir de surprise que ses meilleurs romans. » Martin Amis
« Le Guin écrit avec une intelligence piquante. Ses personnage se révèlent aussi complexes que hantés, et la grâce puissante de son style est remarquable. » The Times
Un double retour dans les îles enchanteresses de l’archipel de Terremer, où connaître le nom véritable de chaque chose octroie un pouvoir crucial… Des voyages temporels dans une chambre de bonne du IVe arrondissement de Paris… Un premier contact avec une intelligence extraterrestre fondamentalement autre… Dans une contrée rongée par l’obscurantisme, un astronome trouve la vérité dans les ténèbres d’une mine… Dix clones identiques vivent en symbiose: quand neuf d’entre eux meurent brutalement, que se passe-t-il pour le survivant? Une ville radieuse dont le bonheur éclatant dépend du malheur d’un seul.
Science-fiction, fantasy, fantastique: les dix-sept nouvelles ici réunies — dont un prix Hugo et un Nebula —, toutes introduites par l’auteure, sont autant de facettes de l’exceptionnel diamant que constitue l’œuvre d’Ursula K. Le Guin, écrivaine essentielle de la littérature nord-américaine, souvent pressentie pour le prix Nobel, saluée par le National Book Award en 2014 pour l’ensemble de sa carrière, et décédée le 22 janvier 2018 à l’âge de 88 ans.
« Les joyaux de ce recueil magnifique ont le même pouvoir de surprise que ses meilleurs romans. »
Martin Amis
« Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout cela pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis… »
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération… Sans équivalent réel en langue anglaise, architecturé avec le plus grand soin, le présent recueil achève d’installer Peter Watts au firmament des créateurs de vertige et des prospecteurs d’idées fabuleuses — une supernova.
« Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout cela pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis… »
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération… Sans équivalent réel en langue anglaise, architecturé avec le plus grand soin, le présent recueil achève d’installer Peter Watts au firmament des créateurs de vertige et des prospecteurs d’idées fabuleuses — une supernova.
« Elle plaque la feuille sur la table, face vierge exposée, et la plie. Intrigué, j’arrête de pleurer pour l’observer. Ma mère retourne le papier et le plie de nouveau, avant de le border, de le plisser, de le rouler et de le tordre jusqu’à ce qu’il disparaisse entre ses mains en coupe. Puis elle porte ce petit paquet à sa bouche et y souffle comme dans un ballon.
“Kan, dit-elle. Laohu.” Elle pose les mains sur la table, puis elle les écarte.
Un tigre se dresse là, gros comme deux poings réunis. Son pelage arbore le motif du papier, sucres d’orge rouges et sapins de Noël sur fond blanc.
J’effleure ce qu’a créé Maman. Sa queue bat et il se jette, joueur, sur mon doigt… »
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d’émigrer aux états-Unis à l’âge de onze ans. Titulaire d’un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines, science-fiction aussi bien que fantasy, depuis une dizaine d’années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le présent recueil, élaboré au sein d’un corpus considérable, et sans équivalant en langue anglaise, consacre l’éclosion du plus brillant des talents, protéiforme et singulier — l’avènement d’un phénomène.
« Elle plaque la feuille sur la table, face vierge exposée, et la plie. Intrigué, j’arrête de pleurer pour l’observer. Ma mère retourne le papier et le plie de nouveau, avant de le border, de le plisser, de le rouler et de le tordre jusqu’à ce qu’il disparaisse entre ses mains en coupe. Puis elle porte ce petit paquet à sa bouche et y souffle comme dans un ballon.
“Kan, dit-elle. Laohu.” Elle pose les mains sur la table, puis elle les écarte.
Un tigre se dresse là, gros comme deux poings réunis. Son pelage arbore le motif du papier, sucres d’orge rouges et sapins de Noël sur fond blanc.
J’effleure ce qu’a créé Maman. Sa queue bat et il se jette, joueur, sur mon doigt… »
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d’émigrer aux états-Unis à l’âge de onze ans. Titulaire d’un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines, science-fiction aussi bien que fantasy, depuis une dizaine d’années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le présent recueil, élaboré au sein d’un corpus considérable, et sans équivalant en langue anglaise, consacre l’éclosion du plus brillant des talents, protéiforme et singulier — l’avènement d’un phénomène.
La fille était une Barbie, cela ne faisait aucun doute : elle en avait la chevelure et la tenue chic — très élimée mais qui avait dû engloutir une grande partie de son maigre budget. Le garçon, de dos, ne montrait qu’un imperméable et un chapeau. Un Marlowe ? Un Maigret ? En tout cas une de ces ids bon marché populaires dans les sleumes et qui, au bout du compte, condamnaient à y rester. Depuis quand n’y avait-il pas eu de Maigret sur le décapodium national, sans parler du pentapodium continental ? Des dizaines d’années.
Il faudrait un joueur exceptionnel pour changer cela, et un joueur exceptionnel ne choisirait pas une id à la popularité trop locale pour atteindre un jour le podium mondial.
Le garçon et la fille s’embrassaient au beau milieu de la rue. Ils avaient l’âge où l’on peut se permettre cela en se moquant du regard des autres et des nanocams. Qu’ils en profitent...
Michel Pagel
Cosplay
La fille était une Barbie, cela ne faisait aucun doute : elle en avait la chevelure et la tenue chic — très élimée mais qui avait dû engloutir une grande partie de son maigre budget. Le garçon, de dos, ne montrait qu’un imperméable et un chapeau. Un Marlowe ? Un Maigret ? En tout cas une de ces ids bon marché populaires dans les sleumes et qui, au bout du compte, condamnaient à y rester. Depuis quand n’y avait-il pas eu de Maigret sur le décapodium national, sans parler du pentapodium continental ? Des dizaines d’années.
Il faudrait un joueur exceptionnel pour changer cela, et un joueur exceptionnel ne choisirait pas une id à la popularité trop locale pour atteindre un jour le podium mondial.
Le garçon et la fille s’embrassaient au beau milieu de la rue. Ils avaient l’âge où l’on peut se permettre cela en se moquant du regard des autres et des nanocams. Qu’ils en profitent...
Michel Pagel
Cosplay
Le jeune homme se hissa dans le sas membraneux, puis il s’en extirpa et constata qu’on avait posé, à quelques mètres du véhicule, une main courante qu’il rejoignit tant bien que mal. La pente apparente à quarante-cinq degrés n’offrait pas la moindre prise et il lui semblait effectuer des gestes lents comme dans un rêve, ou sous l’eau. Bien cramponné à la main courante, il se retourna pour embrasser le Sucre du regard.
Sous ses pieds, le versant évoquait du verre luisant. Des ombres plus vastes que des villes jouaient dans ses tréfonds. Il savait que la Face formait un carré de dix mille kilomètres de côté et il espérait voir les détails des Bords et des Coins éloignés depuis ce poste d’observation ; mais dans sa vision, au-delà de quelques centaines de kilomètres, la surface se réduisait à un trait lumineux.
Le jeune homme se dévissa le cou.
Un navire de guerre spline passait dans le ciel, à moins de vingt kilomètres du Bord. La sphère de chair, présentant des rides de la taille de canyons et des pustules au fond desquelles scintillaient des emplacements de canon, disparut derrière l’arête du monde en roulant majestueusement sur elle-même.
Stephen Baxter
Diagrammes du vide