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Thierry DI ROLLO

Considéré par certains comme l’un des meilleurs écrivains de science-fiction français, comme définitivement infréquentable par d’autres à cause de la noirceur répétitive autant qu’obsessive de ses romans, l’œuvre de Thierry Di Rollo ne laisse pas indifférent.

Né en 1959, il est l’auteur de quatorze romans — dont douze aux éditions du Bélial’ — et de plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël, ActuSF et dans la revue Bifrost.

Ses premiers romans forment un ensemble cohérent, surnommé la « Tragédie humaine », et brossent le tableau d’un avenir aussi sombre qu’une nuit charbonneuse. En 2011 et 2012 y paraît ensuite son diptyque de fantasy, Bankgreen (récompensé par le prix Elbakin.net) et Elbrön, réunis en 2018 en une intégrale augmentée d’une novella inédite.

Hors de ces cycles, Di Rollo publie Le Syndrome de l’éléphant (Denoël, 2008), s’essaie au polar avec Préparer l’enfer (publié dans la « Série noire » de Gallimard), se lance dans le space opera avec Drift (le Bélial’, 2014), brosse une bouleversante fresque aux allures post-apocalyptiques avec Le Temps de Palanquine (le Bélial’, 2017), et met fin à sa carrière comme annoncé en 2019 avec Le Soleil des Phaulnes (le Bélial’, 2022), un roman d’aventure spatiale vif et dépaysant.

Aux éditions ActuSF, il a publié deux recueils de nouvelles, Cendres (2007) et Crépuscules (2000), ainsi qu’un roman, Les Solitudes de l’ours blanc (2013).

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Bifrost n° 113

« Le spectacle de la machine qui produit du sens dispense l’homme de penser. » Il est tentant d’appliquer la formule de Jean Baudrillard à l’intelligence artificielle, et de l’envisager sous le prisme de la science-fiction qui, depuis toujours, s’occupe à produire du sens en pensant le spectacle de la machine. C’est là l’objet de ce numéro de Bifrost : les enjeux cultuels, socio-économiques, mais aussi de définition sous-tendus par la problématiques de l’intelligence artificielle. En se gardant de toute posture morale – autant que faire se peut. On s’intéressera ici à la façon dont la science-fiction d’hier et d’aujourd’hui aborde la thématique de l’IA, quelles sont les œuvres phares qui y sont liées, et comment la pensée exprimée par le genre a évolué au fil du temps. En pensant le monde futur, la SF contribue à cristalliser le présent ; une responsabilité aussi lourde que passionnante. Notre sujet présent en est un exemple éclatant. Un de plus.

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Revues - Bifrost - 113

Bifrost n° 113

« Le spectacle de la machine qui produit du sens dispense l’homme de penser. » Il est tentant d’appliquer la formule de Jean Baudrillard à l’intelligence artificielle, et de l’envisager sous le prisme de la science-fiction qui, depuis toujours, s’occupe à produire du sens en pensant le spectacle de la machine. C’est là l’objet de ce numéro de Bifrost : les enjeux cultuels, socio-économiques, mais aussi de définition sous-tendus par la problématiques de l’intelligence artificielle. En se gardant de toute posture morale – autant que faire se peut. On s’intéressera ici à la façon dont la science-fiction d’hier et d’aujourd’hui aborde la thématique de l’IA, quelles sont les œuvres phares qui y sont liées, et comment la pensée exprimée par le genre a évolué au fil du temps. En pensant le monde futur, la SF contribue à cristalliser le présent ; une responsabilité aussi lourde que passionnante. Notre sujet présent en est un exemple éclatant. Un de plus.

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Le Soleil des Phaulnes

Griddine est une Phaulne. À l’instar de ses parents avant elle, et des parents de ses parents, elle parcourt les plaines sauvages de Gobo à dos de war-lizzard, libre et farouche, sous les rais de l’étoile Titéo. Une perpétuité d’horizons lointains, une vie simple et pleine nourrie aux bonheurs de l’évidence. Jusqu’à l’arrivée de San Salkar, l’émissaire de la Garmak, une multimondiale aux pouvoirs sans limites. Salkar qui, sitôt descendu de son vaisseau spatial, annonce aux Phaulnes la fin de Titéo, la Garmak ayant décidé d’exploiter le soleil de Gobo jusqu’à épuisement. La seule option offerte aux Phaulnes est la diaspora. Ou la rébellion, la résistance et la guerre, des flèches face à une technologie capable de tuer une étoile. Or, Griddine a déjà fait son choix…

« Chez Di Rollo, il n’y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. »
Frédérique Roussel - Libération

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Le Soleil des Phaulnes

Griddine est une Phaulne. À l’instar de ses parents avant elle, et des parents de ses parents, elle parcourt les plaines sauvages de Gobo à dos de war-lizzard, libre et farouche, sous les rais de l’étoile Titéo. Une perpétuité d’horizons lointains, une vie simple et pleine nourrie aux bonheurs de l’évidence. Jusqu’à l’arrivée de San Salkar, l’émissaire de la Garmak, une multimondiale aux pouvoirs sans limites. Salkar qui, sitôt descendu de son vaisseau spatial, annonce aux Phaulnes la fin de Titéo, la Garmak ayant décidé d’exploiter le soleil de Gobo jusqu’à épuisement. La seule option offerte aux Phaulnes est la diaspora. Ou la rébellion, la résistance et la guerre, des flèches face à une technologie capable de tuer une étoile. Or, Griddine a déjà fait son choix…

« Chez Di Rollo, il n’y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. »
Frédérique Roussel - Libération

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Plaine-guerre

« Le ciel noir se hachure de longs traits rouges ; ce sont les tirs ennemis qui embrasent l’horizon. Ils pilonnent depuis trois jours et deux nuits la ligne du front ; là-bas. Parfois, on entend les déflagrations qui se suivent dans le lointain silence de la plaine nue. Tout est désolé, ici. Il n’y a plus un arbre, plus rien, seulement l’étendue séchée où s’alignent les chars de soutien. Par milliers. »

Sed est soldat. Depuis dix ans, il se bat sur la plaine-guerre, au sein d'un conflit sans rime ni raison. Jusqu'au moment où sa demande de permission lui est enfin accordée. Retourner chez lui, enfin… Peut-être.

Avec « Plaine-guerre », Thierry Di Rollo nous offre un texte d'une noirceur incomparable, récompensé par le Prix des lecteurs de Bifrost 2020.

Épuisé  

Revues - Bifrost - 98

Bifrost n° 98

Avant leur départ pour Mars, on les appelait les « explorateurs de la nouvelle frontière ». Après le crash dans un désert martien qui avait tué tout l'équipage à l'exception — miraculeuse — de Bill Jenner, ce dernier cracha plusieurs fois cette formule au vent incessant chargé de sable. Il s'en voulait d'avoir éprouvé de la fierté en l'entendant prononcer la première fois.
Au fil des kilomètres, sa colère se calma. Le noir chagrin que la mort de ses compagnons lui avait inspiré se changea en morne grisaille. Peu à peu, il s'avisa qu'il avait commis une terrible erreur de calcul.
Il avait mal jugé la vitesse du vaisseau. D'après son estimation, il devrait couvrir à pied cinq cents kilomètres pour rejoindre la mer polaire peu profonde que ses camarades et lui avaient vu scintiller depuis l'espace ; l'astronef avait franchi en un éclair une distance considérable avant de s'abîmer dans le désert.

A.E. van Vogt
Le Village enchanté

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Revues - Bifrost - 98

Bifrost n° 98

Avant leur départ pour Mars, on les appelait les « explorateurs de la nouvelle frontière ». Après le crash dans un désert martien qui avait tué tout l'équipage à l'exception — miraculeuse — de Bill Jenner, ce dernier cracha plusieurs fois cette formule au vent incessant chargé de sable. Il s'en voulait d'avoir éprouvé de la fierté en l'entendant prononcer la première fois.
Au fil des kilomètres, sa colère se calma. Le noir chagrin que la mort de ses compagnons lui avait inspiré se changea en morne grisaille. Peu à peu, il s'avisa qu'il avait commis une terrible erreur de calcul.
Il avait mal jugé la vitesse du vaisseau. D'après son estimation, il devrait couvrir à pied cinq cents kilomètres pour rejoindre la mer polaire peu profonde que ses camarades et lui avaient vu scintiller depuis l'espace ; l'astronef avait franchi en un éclair une distance considérable avant de s'abîmer dans le désert.

A.E. van Vogt
Le Village enchanté

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Brumes fantômes

Tueur à gages, Bersekker revient sur sa planète natale pour y régler quelque affaire familiale et, si possible, maintenir encore à distance les brumes fantômes qui le hantent. Thierry Di Rollo signe ici un récit éminemment personnel, récompensé par le Prix des lecteurs de Bifrost 2018.

Épuisé  

Bankgreen

Bankgreen, l'intégrale

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?

Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot

En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.

26,00 €   Ajouter au panier

Bankgreen, l'intégrale

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?

Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot

En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.

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