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Les livres du Bélial'

Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' consacrent leur catalogue aux littératures de genre (le fantastique, la fantasy et la science-fiction, avec un intérêt tout particulier pour ce dernier domaine).

Éditeur de la revue trimestrielle Bifrost, le Bélial' publie une dizaine d'ouvrages chaque année romans, recueils et anthologies qui présentent un panorama exigeant des auteurs d'aujourd'hui et de demain, sans oublier les grands anciens, les pionniers, souvent proposés dans de nouvelles traductions et éclairés d'un appareil critique incontournable.

Le Bélial', c'est le meilleur des littératures de genre : de Greg Egan à Lucius Shepard et Stephen Baxter, de Claude Ecken à Thierry Di Rollo ou Catherine Dufour...

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Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Bankgreen - 1

Bankgreen

« Il y a ainsi une odeur de chairs coupées, tailladées, des cris qui résonnent encore. Rien qu’une guerre de plus qui s’achève… »

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant de sa race. Personne n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte jamais, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. à moins que… Car après tout, sur Bankgreen, la mort elle-même ne pourrait-elle pas mourir ?

Thierry Di Rollo a publié huit romans — dont cinq aux éditions du Bélial’ — et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël et dans la revue Bifrost. Il signe avec Bankgreen son grand œuvre, et crée avec la figure tragique du varanier Mordred l’un des héros les plus marquants de la dark fantasy épique depuis Elric, le prince buveur d’âmes de Michael Moorcock.

« Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes qu’elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas. »

Pierre Pelot, extrait de la préface.

Épuisé

A l'est du Cygne

Le meilleur de Michel Demuth en dix-sept récits de science-fiction…

 

Recueil proposant le meilleur des récits de Michel Demuth, hors cycle des « Galaxiales », A l’est du Cygne se veut une photographie définitive et éclairée d’un parcours unique, cinquante ans de carrière d’un écrivain-éditeur qui « fit » littéralement la modernité du genre SF en France ; un jalon incontournable qui trouve ici, enfin, l’écrin qu’il mérite.

Il était temps.

 

Au programme :

• des préfaces signées Richard Comballot et Gérard Klein,

• dix-sept récits,

• un entretien,

• une bibliographie exhaustive.

 

Michel Demuth (1939-2006) est l’une des figures majeures de la SF française. En qualité d’écrivain, bien sûr — en témoigne la présente sélection —, mais aussi en tant que traducteur (on lui doit en français le Dune de Frank Herbert, Elric le Nécromancien de Michael Moorcock, ou bien encore 2001 : l’odyssée de l’espace, d’Arthur C. Clarke). Sans oublier son imposante activité d’éditeur — il dirigea la revue Galaxie, la collection « Galaxie-bis », ou encore le mythique « Club du Livre d’Anticipation ».

 

« … je l’avais immédiatement repéré comme écrivain et sans doute comme traducteur. Demuth avait du style, du panache… »

Gérard Klein

 

22,00 €

Rosée de feu

« Les officiers et les hommes du Japon impérial sont tous les membres d’un commando-suicide. »

Bureau d’information du gouvernement japonais, 1944.

1944. Face à l’avancée des forces américaines dans le Pacifique, le haut-commandement de la Marine impériale japonaise applique une tactique de la dernière chance : engager ses pilotes de dragons dans des attaques suicide.

Très vite, un autre feu du ciel s’abat sur le Soleil Levant. Les superforteresses B-29 lâchent sur les grandes villes des bombes au napalm. Seuls de rares pilotes se révèlent assez courageux ou fous pour les affronter sur leurs dragons de combat…

Trois destinées sont balayées par le souffle de la guerre. Hideo, petit garçon qui vit de l’intérieur la souffrance du Japon. Tatsuo, son grand frère, étudiant recruté dans une escadrille suicide. Enfin le capitaine Obayashi, maître archer qui impose la « stratégie de la mort assurée ».

Né en 1963, diplômé en philosophie et en sciences des religions, éditeur, collaborateur de la revue Bifrost, spécialiste de Sherlock Holmes, Xavier Mauméjean est un auteur atypique aux intérêts multiples. Son premier roman, Les Mémoires de l’Homme-éléphant, a été lauréat du prix Gérardmer en 2000. Il a depuis publié une vingtaine d’ouvrages, en littératures jeunesse ou adulte, dont Lilliputia en 2008, salué par le prix Rosny Aîné.

Fresque sentimentale et violente, roman qui mêle faits historiques et mythologie, Rosée de feu relate les derniers mois d’une nation qui, parce qu’elle attache le plus grand prix à la vie, acceptera le sacrifice ultime dans la plus grande des dignités.

19,00 €

Le Chant du barde

Exceptionnel best of réunissant les meilleurs récits de science-fiction de l’un des plus considérables auteurs du domaine, soit neuf longues novellas, dont pas moins de six prix Hugo ! Au sommaire de ce florilège unique :

  • Sam Hall (Sam Hall)
  • Long cours (The Longest Voyage, Prix Hugo 1961)
  • Jupiter et les Centaures (Call me Joe)
  • Pas de trêve avec les rois ! (No Truce With Kings, Prix Hugo 1964)
  • Le Partage de la chair (The Sharing of Flesh, Prix Hugo 1969)
  • Destins en chaîne (The Fatal Fulfillment)
  • La Reine de l’Air et des Ténèbres (The Queen of Air and Darkness, Prix Hugo 1971, Locus et Nebula)
  • Le Chant du barde (Goat Song, Prix Hugo 1973 et Nebula)
  • Le Jeu de Saturne (The Saturn Game, Prix Hugo 1982 et Nebula)

Le volume dans son ensemble, et chaque texte en particulier, bénéficient d’une introduction de Jean-Daniel Brèque afin de situer l’œuvre et son contexte. Auxquelles s’ajoute une bibliographique exhaustive, le tout formant un ouvrage de référence incontournable.

25,00 €

La Maison qui glissait

« Mon Dieu… c’est la fin du monde. »

 

Un immense fracas le réveille. Le tonnerre ? Peut-être… Le jour pointe, la chaleur est déjà étouffante dans l’appartement minuscule occupé par Pierre au 13e étage de sa tour de banlieue. Ensommeillé, il entrouvre le rideau de la fenêtre depuis son lit… et demeure pétrifié par le panorama qui se révèle à lui. Un brouillard poisseux bouche l’horizon, c’est à peine s’il distingue la silhouette de la tour des Tilleuls à quelques dizaines de mètres de là. Le brouillard, avec une telle canicule ?... Ainsi débute le cauchemar pour tous les résidents de cette barre HLM coupée du monde par un mur cotonneux qui semble abriter de terrifiantes créatures, une réclusion forcée qui va contraindre les habitants à s’organiser pour faire face à l’indicible et révéler la vraie nature de chacun. Car après tout, le pire n’est peut-être pas dans la brume…

 

Et d’ailleurs, d’où vient-elle, cette brume ?

 

Jean-Pierre Andrevon, né à Bourgoin-Jallieu en 1937, est l’une des plus incontournables figures de la science-fiction française contemporaine. Après une intense collaboration à la mythique revue Fiction (auteur, critique, essayiste), il publie son premier roman, Les Hommes-Machines contre Gandahar, en 1969 (adapté par René Laloux en long-métrage d’animation sur des dessins de Philippe Caza). C’est le début d’un parcours littéraire aussi dense (plus de quatre-vingts romans) qu’engagé, une œuvre traduite dans une dizaine de langues, plusieurs fois adaptée à la télévision et saluée par le Grand Prix de l’Imaginaire à deux reprises. Quatre ans après la parution du Monde enfin, La Maison qui glissait, roman SF aux échos picaresques et aux implications sociales tranchantes, signe le grand retour de Jean-Pierre Andrevon sur le devant de la scène éditoriale.

22,00 €

Cycle de la Culture

L'Essence de l'art

« Banks a ici réécrit le libretto de l’ensemble du space opera… » The Times

La Culture…

Une vaste société galactique, anarchique, protéiforme, pacifique. Une société qui nous observe depuis les entrailles d’Arbitraire, vaisseau géant doué de raison en proie à un profond dilemme à mesure que nous autres, pauvres humains, nous déchirons sans relâche et détruisons notre planète sous ses yeux électroniques. Faut-il intervenir, quitte à provoquer un bouleversement qui pourrait s’avérer le plus terrible des remèdes ? En d’autres termes : notre civilisation mérite-t-elle d’être sauvée, et si oui à quel prix ? Car après tout, se frotter ainsi à la barbarie humaine peut s’avérer plus fascinant qu’on ne l’imagine… N’y a-t-il pas ici un risque pour la Culture elle-même ?

 

Iain M. Banks est né à Fife (Ecosse) en 1957. Après des études de philosophie, de littérature anglaise et de psychologie à l'Université de Stirling, il publie Le Seigneur des guêpes, son premier roman, en 1984. EntreFer paraît en 1986, puis Une forme de guerre, son premier roman de science-fiction, l’année suivante — ouvrage fondateur de ce qui constituera bientôt la « Culture », l’un des cycles majeurs du domaine. Quant à son auteur, il est désormais considéré comme l’un des écrivains les plus innovants de sa génération, décrit comme un « phénomène » par William Gibson et le « standard auprès duquel se mesure l’ensemble de la science-fiction » d’après The Guardian.

L’Essence de l’art, qui participe de la « Culture », réunit huit nouvelles et constitue à ce jour l’unique recueil de Iain M. Banks.

21,00 €

Sous des cieux étrangers

« Lucius Shepard est sans équivalent. » The Times

« Tout cela s’est passé il n’y a pas si longtemps sur la station Solitaire, par-delà l’orbite martienne, là où sont assemblés et lancés les astronefs de reconnaissance qui s’évanouissent dans une gerbe de feu de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre, et c’est arrivé à un homme du nom de William Stamey, mieux connu sous le sobriquet de Bernacle Bill. Une minute, rétorquerez-vous sans doute, j’ai déjà entendu cette histoire. Elle a été racontée et reracontée. À quoi bon la ressasser ? Mais qu’avez-vous vraiment entendu ? »

En cinq longs récits d’une implacable justesse, Sous des cieux étrangers, manière de pendant à Aztechs, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2007, fait éclater les frontières des genres et célèbre la modernité d’une littérature ciblant le cœur de l’âme humaine.

Né en 1947, en Virginie, Lucius Shepard est un écrivain voyageur. Ainsi depuis ses quinze ans, âge où il quitte les États-Unis en cargo pour rejoindre l’Irlande, il n’a cessé de parcourir le monde : Europe, Sud-Est asiatique et, surtout, Amérique centrale — où il couvrira notamment la guerre civile au Salvador comme journaliste freelance. Mille métiers pour mille voyages, et une œuvre unique qui mobilise et émeut tant Lucius Shepard excelle à revister le matériau de son vécu pour en extraire une vision du monde pétrifiante de vérité.

Considéré outre-Atlantique comme un écrivain majeur, quelque part entre Ernest Hemingway et Joseph Conrad, il est lauréat de huit prix Locus, un Hugo, un Nebula et deux World Fantasy Award.

23,00 €

Xeelees - 2

Singularité

« Les Xeelees possédaient l’univers…

Quand les hommes avaient émergé du système solaire en se traînant à vitesse subluminique sur les premiers vaisseaux GUT, ils étaient entrés dans un environnement complexe peuplé de nombreuses races intelligentes dont chacune obéissait à ses propres impératifs et poursuivait ses propres buts. […] Moins de deux siècles après l’époque de Michael Poole, la Terre était conquise, puis transformée en camp de travail par les gestalts aquatiques que les humains avaient appelé les Squeems. [Mais] où que les hommes et les races qu’ils avaient rencontrées regardent, ils voyaient l’empreinte des Xeelees. Se tenant à l’écart de l’univers, ils évoquaient des dieux : indifférents à tout, concentrés sur leurs vastes œuvres et leurs mystérieux projets… »

Né à Liverpool en 1957, Stephen Baxter est diplômé en mathématiques de l’université de Cambridge. En 1991, il échoue aux examens de présélection pour devenir astronaute sur la station spatiale Mir. La même année paraît Gravité, son premier roman, qui inaugure le plus célèbre de ses cycles, « les Xeelees », gigantesque fresque spatiale à ce jour composée de quatre romans et d’un recueil de nouvelles — l’ensemble étant à paraître aux éditions du Bélial’.

Si Singularité est le deuxième volet des « Xeelees », il peut se lire, à l’instar de l’ensemble du cycle, de façon indépendante. Space opera débridé, ce roman cristallise à merveille le vertige propre au meilleur de la science-fiction, une sidération palpable face à la mise en perspective d’un futur peuplé de merveilles et d’étrangetés.

21,00 €

Greg Egan - Intégrale raisonnée des nouvelles - 3

Océanique

« Il devait venir ici pour être rendu à la chair. »

Un match de football quantique pratiqué par des joueurs âgés de plusieurs millénaires.

Des mathématiques en guise d’arme de destruction massive dans une guerre interunivers.

Le premier voyage de l’homme vers les étoiles, bien après l’Âge de Chair, en pleine ère transhumaine.

L’amour négocié par le biais des nanomachines.

Des jingles publicitaires si efficients qu’ils en deviennent quasi mortels.

La foi mise en équation chimique.

La transplantation cérébrale comme rêve d’immortalité.

Greg Egan bâtit son futur en disséquant le présent avec une virtuosité implacable : nous voici prévenus.

Ecrivain australien né à Perth en 1961, Greg Egan publie son premier récit en 1983. Vingt-cinq ans plus tard, après avoir révolutionné la science-fiction à travers sept romans et une soixantaine de nouvelles — un talent unique salué par le prix Hugo et le John W. Campbell Memorial Award —, il est unanimement considéré comme l’écrivain le plus fascinant de sa génération et la meilleur clé qu’offre le domaine pour appréhender les vertiges annoncés du siècle nouveau. Son huitième roman, Zendegi, paraîtra outre-Manche en 2010.

Océanique est le troisième volet de l’intégrale raisonnée des nouvelles de Greg Egan publiée aux éditions du Bélial’, en collaboration avec Quarante-Deux — un projet éditorial unique au monde. Ce volume, qui réunit treize longs récits dont six textes totalement inédits, achève de consacrer son auteur comme l’incontournable chef de file d’une science-fiction déterminée à décrypter notre monde et ses enjeux.

Épuisé

La Créode et autres récits futurs

Le meilleur des textes SF de Joëlle Wintrebert : dix-neuf récits, un inédit, un Prix Rosny Aîné !

 

Avec un sommaire de dix-neuf nouvelles, La Créode propose une sélection courant sur plus de trente années de création littéraire. Un imposant volume qui ambitionne de présenter l’exceptionnel talent de Joëlle Wintrebert, l’un des tout meilleurs écrivains de science-fiction contemporains et l’une des rares femmes du domaine ; un recueil qui se veut avant tout une invite à la découverte d’une des œuvres les plus fascinantes de la SF moderne.

 

Au programme, donc :

• un avant-propos signé Yves Frémion,

• dix-neuf récits, dont un inédit et un Prix Rosny Aîné,

• une postface de Joëlle Wintrebert,

• une étude par Roland C. Wagner,

• une interview,

• une bibliographie exhaustive.

 

Née en 1949 à Toulon, Joëlle Wintrebert publie ses premières nouvelles à la fin des années soixante-dix, notamment dans l’anthologie périodique Univers, anthologie qu’elle dirigera d’ailleurs à trois reprises. Son premier roman, Les Olympiades truquées, paraît en 1980 — ouvrage qui décrochera sept ans plus tard, à la faveur d’une réédition, le prestigieux prix Rosny Aîné. Une vingtaine de livres suivront, principalement dans les domaines de la science-fiction, mais aussi dans ceux du fantastique ou encore du roman historique.

 

La Créode rassemble des récits jamais réunis, une sélection qui se veut le « best of » des meilleures nouvelles de science-fiction de Joëlle Wintrebert.

 

« Superbe rétrospective pour les initiés, ce recueil se révèle également une excellente porte d’entrée pour le profane. Il était plus que temps de rendre hommage à l’un des plus grands auteurs de la science-fiction française, gardienne d’un univers très personnel aux thématiques savamment entremêlées. »

Tallis, Le Cafard cosmique

 

« On ne sort pas intact de la lecture de La Créode. Les mots sont redoutables. Poétiques, efficaces. Certains textes refusent de vous quitter. Certaines images s’incrustent durablement dans la mémoire. [...] La Créode, de ce fait est vivement déconseillée à quiconque cherche une lecture superficielle qui ne laisserait aucune trace. Pour les autres, curieux de découvrir ou de voir autrement l’imaginaire foisonnant de l’auteur de Chromoville, des Olympiades truquées, de Pollen, ce recueil mérite le détour. »

Ketty Steward, ActuSF

22,00 €

Ça vient de paraître

Le Magicien de Mars

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 118
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