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Histoires au crépuscule (Olangar T. 4)

Comme l’explique sa très éclairante postface, Bouhélier ne devait pas revenir dans l’uni­vers d’Olangar, mais l’envie de le retrouver se faisant puissante, il a écrit une nouvelle, puis une deuxième. Il a enfin été décidé d’en faire un recueil en y ajoutant un troisième texte, mais pas un de ces ouvrages banals où les nouvelles s’enchaînent sans lien entre elles. Ainsi, l’auteur rédigé quelque chose d’un peu plus élaboré qu’un simple fil rouge : trois ca­valiers – une humaine, Evyna, et deux elfes ; une femme, Silja, et un homme, Torgend – traversent pendant des semaines les solitudes glacées s’étendant entre les villes d’Olangar et de Frontenac, pour retrouver les assassins du frère d’Evyna. Voyant que l’humaine som­bre dans l’apathie, les deux elfes décident de l’en sortir en l’incitant à se livrer, amorçant le processus en racontant des faits saillants de leur passé, le soir, autour du feu de camp. Chaque nouvelle est l’un de ces récits vespéraux, le premier émanant de Silja, les deux autres d’Evyna. Le (très intéressant) récit de Torgend, plutôt que de constituer un tout, est dispersé dans la totalité de l’ouvrage. Tous mettent en vedette des éléments du passé de cet univers, et permettent d’en apprendre plus sur certains de ses personnages secon­daires.

Dans « Le Secret de Kornal », Silja narre la sinistre découverte faite par Afrun, inquisitrice elfe, qui, dix ans plus tôt, a arrêté et fait exécuter Kornal, tueur en série pédophile, malgré ses doutes sur sa culpabilité, alors que dans la région d’Husevik, les disparitions recommencent. Bijou de dark fantasy centré sur la rédemption et montrant une société elfe à des années-lumière de celles de Tolkien, c’est clairement le meilleur texte du recueil, à tel point qu’il peut à lui seul en justifier la lecture. Le premier récit d’Evyna, « Un grand feu de joie », qui revient sur l’invasion du domaine familial par les orcs, est plus anecdotique, mais cette baisse de tension est compensée par le second, « Les Loups d’Enguerrand », où l’héroïne, alors adolescente, mène l’enquête avec son frère pour découvrir qui se cache derrière le massacre et le pillage des convois expédiés par son seigneur de père pour aider ses sujets en proie à la di­sette. Avec le récit de Silja, c’est celui où on retrouve le plus le contenu social et politique typique d’Olangar, notamment une interrogation sur l’accueil des migrants économiques.

L’auteur dit qu’il a davantage eu l’impression de retrouver des cartes postales de ses personnages que ces derniers : il est clairement sévère avec lui-même. Si changement il y a, il est plus à chercher du côté de l’atmosphère parfois un peu moins marquée Olangar, et plus fantasy généraliste. Lisible aussi bien par le néophyte qui y chercherait une porte d’entrée que par l’amoureux d’Olan­gar, Histoires au crépuscule, manière de catharsis pour des protagonistes hantés par le passé, se révèle un recueil fort recommandable.

On reparle des “Nouvelles d'antan” de Finney chez Philémont

« Voici donc un recueil à découvrir pour le plaisir de la lecture d'une Science-fiction comme on n'en écrit plus guère aujourd'hui. Précisons aussi que ces textes ne relèvent pas de la Science-fiction au sens le plus pur, mais plutôt du Fantastique puisque Jack Finney aime à mettre en scène l'irruption de phénomènes étranges dans des univers tout ce qu'il y a de réels. » Philémont

“La Maison des Soleils” dans les Blablas de Tachan

« Tel un Dan Simmons dans son chef d’œuvre Hypérion, [Alastair Reynolds] associe éléments de philosophie et de hard SF avec les dynamiques de bons vieux polars bien ciselés, rythmés et entraînant. C’est la marque d’un grand, de quelqu’un qui maîtrise parfaitement son sujet. Ici, il nous emmène loin dans l’univers de ces Maisons dont la concurrence est rude sous les ronds de jambe diplomatiques. Action, meurtre, enquête, mystère et révélation dantesque vous attendent sur un univers tellement riche qu’il mériterait encore bien des textes dessus ! Les Blablas de Tachan

“Le Chemin de l'espace” sur la Yozone

« … cette histoire du futur de Silverberg, ici republiée avec une préface de Robert Silverberg donnant des informations sur l’élaboration du volume après la publication des textes en revue, et sous une illustration somptueuse de Pascal Blanché, intéressera aussi bien les amateurs que les historiens du genre. » La Yozone

Bifrost 115 : en librairie !

La sortie du jour, c'est le Bifrost 115 ! Ce numéro consacré à James Tiptree Jr. est désormais disponible en papier comme en numérique dans toutes les bonnes librairies et sur belial.fr !

“La Maison des Soleils” chez Boojum

« Reynolds livre ici un roman très ambitieux, avec des questionnements qui touchent le lecteur contemporain. (…) À vous de voir mais personne parmi les amateurs de SF ne devrait passer à côté de ce roman, signe de plus du grand talent d’Alastair Reynolds. » Boojum

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